1.The Alley commence toute en douceur avec une longue introduction digne de Sigur Ros avant que la superbe voix de Nick Urata, qui brille tout au long de l'album par son expressivité hallucinante, vienne s'imposer, entourée par les cordes et les drums en fond. Un joli morceau de pop mélodieuse avant que la rythmique rapide de 2.All the sand in all the sea entre en jeu. Un univers foisonnant à la Arcade Fire, ces violons qui montent sans cesse, un des plus beaux morceaux de l'opus sans conteste possible. 3. 100 Other lovers prolonge le plaisir dans un univers plus fantasque qui me fait penser à du Yeasayer.
4.The common good vient s'imposer comme un autre des titres-phare de l'album. Une basse rock, des cordes vives, un joli morceau tout en contraste. Entre deux interludes dispensables, 6.The Man from San Sebastian propose de nouveau un univers inclassable, comme si Bowie avait décidé de chanter sur les rythmiques de Gotan Project. (tout ça sur un rythme qui à quelques endroits me fait penser à un titre de Placebo c'est dire l'aspect inclassable!) Aussi agréable que surprenant. 7. Exhaustible, avec ses doux sifflements d'enfants, est un beau morceau de pop lumineuse qui évoquerait un Radiohead sortant de dépression.
Les quatre derniers titres s'orientent vers un univers géographique flou flottant entre les Balkans et les mariachi mexicaines, rappelant davantage A Mad and faithfull telling. 9. Bad Luck Heels, ses trompettes mariachi à la Calexico et ses cuivres à la Beirut, nous porte tout en douceur, 10.Ruthless et 11.Contrabanda prolongent cette veine étonnante avant le sublime morceau instrumental de fin 12.Sunshine, tout en cordes.
Dépêchez-vous de pallier votre ignorance si vous ne connaissiez pas encore Devotchka, vos oreilles vous en sauront gré...
Titres préférés: 2.All the sand in all the sea
3.100 Other Lovers
12.Sunshine
4.The Common Good
Note 8 / 10
Sylphe
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