samedi 15 janvier 2011

Innerspeaker de Tame Impala (2010)

  Je me propose aujourd'hui, en attendant de découvrir les premiers bons albums de 2011, de vous donner la recette magique d'un album réussi. Pour ce faire, j'ai choisi le premier album des australiens (tout le monde aura bien sûr ravivé ses souvenirs de zoologie et aura rapproché l'impala de l'antilope) de Tame Impala qui fait suite à un EP sorti en 2008. Allons-y pour cette recette psychédélique, il faut donc:
1/ Un trio de jeunes gens vraisemblablement experts en produits hallucinogènes, à savoir Kévin Parker (chant et guitare), Dominic Simper ( basse) et Jay Watson (batterie, chant).
2/Un producteur-remixeur qui a le pouvoir de créer de superbes cathédrales sonores et de transformer tout son quelconque en pépite sonore en la personne de Dave Fridmann.
3/ Un roi des machines qui a oeuvré pour un groupe d'anthologie, Death in Vegas, dont on attend impatiemment des nouvelles depuis 2004, à savoir Tim Holmes
4/ Une volonté perpétuelle de bidouiller le son, d'utiliser de la réverb pour donner un côté atmosphérique à l'ensemble comme dans l'excellent titre d'ouverture 1.It is not meant to be, créature hybride née de l'union entre Death in Vegas et Animal Collective ou encore le très bon 3.Alter ego.
5/Un souffle psychédélique qui parcourt l'album, qui ne tombe jamais dans le passéisme malgré les influences évidentes. Voir le bijou 10.The bold arrow time.
6/Une guitare et une batterie particulièrement percutantes qui donnent un côté plus noise à certains morceaux comme 2.Desire be desire go qui évoque sur la fin Archive.
7/Des morceaux instrumentaux qui montent en puissance et qui évoquent les architectures sonores de Mogwai ou Battles, avec 7.Island walking.
8/ Des solos de guitare surprenants digne d'un Hendrix assagi, avec 9.Expectation.
 
    Voilà en tout cas un bien bel album, découvert un peu en retard mais qui aurait largement pu avoir sa place dans le top de 2010.




Sylphe

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