samedi 8 janvier 2011

Da Brasilians de Da Brasilians (2010)

Heureusement que les tops de fin d'année nous ont permis d'aller écouter ou réécouter les grands albums de 2010 car ce début d'année 2011 est singulièrement insipide. Les artistes préfèrent volontiers digérer tranquillement leurs chocolats plutôt que lancer leurs albums face à une critique coincée entre souvenirs d'excès alimentaires, peur de subir les futurs grands froids et angoisses de ne pouvoir tenir les illusoires résolutions de nouvelle année ... Bref en ce début d'année rien de convaincant n'est sorti donc on se console en attendant des  jours meilleurs avec un album de petits frenchies bien de chez nous, des normands pur beurre venus de Saint-Lô, à savoir Da Brasilians. Un titre de groupe plutôt piégeux car il ne faut pas espérer un petit air de samba, Da Brasilians oeuvre davantage sur le terrain de la pop-folk lumineuse et ensoleillée. Le genre de palliatif parfait pour les longues soirées d'hiver. Et puis bon, pour une fois qu'un bon groupe français ne vient ni de Versailles, ni de Reims, il faut sauter sur l'occasion.
      1.Shadows dresse d'entrée le décor. Une rythmique lente et empreinte de douceur portée par quelques accords de guitare, la voix tout en sobriété du chanteur que viennent appuyer gracieusement les choeurs. On vient de se trouver propulsé soudainement sur une petit plage de Californie, il ne reste désormais plus qu'à savourer le soleil. 2.About you reste dans la même veine avant que le refrain résolument plus pop ne démontre toute la capacité rythmique et mélodique de nos saint-lois. Un 3.Revolution qui évoque vaguement Neil Young, un 4. The Arrows qui charme par la justesse de ses choeurs sur une mélodie au piano toute en simplicité et arrive mon titre préféré de l'opus, 5.Ocean, single pop en puissance. Tout le reste de l'album est du même acabit, une pop-folk de qualité qui ne souffre peut-être que de sa relative monotonie. On aurait apprécié davantage de variations car pour moi l'album peine à tenir la distance. Affaire à suivre donc mais le potentiel est réel et Tahiti 80 a peut-être trouvé là des successeurs valables.




Sylphe

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